
Le 1er novembre 1954, une nouvelle guerre coloniale commence. Elle durera 8 ans.
Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, sur l’ensemble du territoire algérien, des gendarmeries, des casernes, des bâtiments administratifs sont attaqués par des groupes armés qui formeront plus tard l’ ALN (Armée de Libération Nationale) et une organisation politique: le FLN (Front de Libération Nationale) qui va intégrer le MNA – MTLD. Le 5 novembre, le Gouvernement français interdit les mouvements nationalistes algériens. Fort du principe que l’Algérie est un ensemble de département français, le 6 novembre, le Ministre de l’ Intérieur, F.Mitterrand déclare: « L’Algérie c’est la France et la France ne reconnaîtra pas chez elle d’autre autorité que la sienne » Or la guerre d’indépendance a commencé et elle se terminera huit ans plus tard par la naissance d’un État indépendant.
Sans relâche pendant toutes ces années; les militants de la CGT avec d’autres organisations syndicales, politiques et pacifistes vont mener une bataille ardue pour exiger le cessez-le-feu en Algérie.
Ces luttes vont prendre des formes d’action différentes. grèves, pétitions, manifestations, en Seine-Maritime des trains seront bloqués au Havre et à Rouen, la Caserne Richepanse est l’objet de manifestations.
Les lecteurs du Fil Rouge, retrouverons dans le n° 44 de l’ été 2012, l’article de Serge LALOYER consacré à l’anniversaire, le 19 mars 1962, de la fin de la guerre d’ Algérie.
Voir la photo ci-dessus du blocage du train en gare du Havre le 7 juin 1956 (Photo J.P. Marais)