Il y a 70 ans la fin des hostilités , le bonheur redevient une idée neuve.

Dans une département de Seine-Inférieur qui a souvent croulé sous les bombes, avec des villes du Havre rasée après douze jours de siège et une ville de Rouen dans laquelle les ponts ont disparus après une « semaine rouge » de feu, la libération arrive et l’armistice signée le 8 mai 1945. Mais pour en arriver là que de pleurs, d’hommes et de femmes fusillés, décapités à la hache, torturés à mort, parfois par des bourreaux collaborateurs comme la Milice Française.Le 30 avril Hitler c’est suicidé avec sa maitresse dans son bunker. Pour une grande partie de nos anciens c’est la fin du cauchemar, des pelotons d’exécutions de la terreur nazie.Il aura fallu pour cela, que deux cents militants de la CGT y laissent leur vie dans le département, 50 millions de morts de par le monde, dont 20 millions de soviétiques. L’Europe est dévastée, la France est à genoux,mais elle n’est pas à terre. Il faut la reconstruire, les travailleurs de Seine-Maritime jouerons un rôle essentiel dans cette reconstruction . Le lecteur pourra retrouver notamment dans les « Fil rouge » n°29 (sur Guy Moquet) N° 19 (sur la résistance en Seine Inférieure) N° 21 (sur la reconstruction syndicale à la Libération) et le n° 52 (sur « les lieux de mémoire ») plus en détail les évènements de cette période.
A ceux qui ont la mémoire courte, rappelons que c’était il y a seulement 70 ans et avec Bertolt Brecht rappelons nous que « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde «