
Il y a 70 ans, le 27 janvier 1945, AUSCHWITZ était libéré par les forces soviétiques.
A cette occasion, elles découvrirent le carnage que les nazis avaient perpétrés.
Notre département et la CGT avaient payé un lourd tribu à ce massacre. Plus de 200 militants CGT furent arrêtés, fusillés ou déportés.
A AUSCHWITZ des dizaines de nos camarades y laissèrent la vie. Louis EUDIER, Secrétaire du syndicat des métaux CGT du Havre, qui fut lui même déporté à AUSCHWITZ dans le convoi des 45000 , arrêté le 9 juillet 1941, avec Gaston MALLARD, et louis RICHARD de l’ usine des Tréfileries au Havre, notamment, raconte dans son livre << Notre combat de classe et de patriote >>*, ce que fut la vie des déportés. Comment les 75 militants CGT de Seine-Maritime, dans le convoi des 45000 souffrirons dans leur chair et que si peu d’entre eux s’en sortiront.
En novembre 1944, dans une Allemagne encerclée par les forces alliés, Louis EUDIER avec ses camarades GAILLARD de Petit-Quevilly, NOM,DEVAUX,BARDEL de Maromme, Gaston AUBERT, Henri GEORGES de Paris, furent replié sur Gross-Rosen puis sur Dachau. Il raconte comment il put s’en sortir, grâce à la solidarité qui c’était développée.
Louis EUDIER et ses camarades durent attendre et souffrir encore puisqu’il furent libéré le 30 avril 1945.
Le lecteur pourra relire avec intérêt le « Fil rouge » n° 52 consacré au 70 ème anniversaire de la Libération en Seine-Maritime, et plus particulièrement l’ article de Claude MALON, consacré au monde du travail au Havre de 1939 à 1945, ou celui de Jacque TANGUY consacré à la visite des lieux de mémoire à Rouen, organisé en Avril 2013 par notre IHS et l’ Union Syndicale des Retraités 76.
* Notre combat de classe et de patriotes (1934-1945) Louis EUDIER