
( sur la photo: Elyane BRESSOL, Présidente de l’ IHS et Jean Louis ROBERT)
Jean Louis Robert, historien, professeur émérite à l’ Université Paris 1, Panthéon -La Sorbonne a animé une conférence au siège de la Confédération Générale du Travail le 17 mars dernier, sur le thème de : LA CGT FACE A LA NATION: L’épreuve de la première guerre mondiale.
Revenant les mutations du travail de ce début du 20 ème siècle, liées à la guerre et la deuxième révolution industrielle, l’historien à souligné l’importance de ces mutations qui joueront pendant tout le siècle. L’historien devait souligné l’importance pendant cette période du rôle joué par la main d’œuvre étrangère et les femmes, et ce qu’il appela « les rendez-vous manqués » Revenant sur la mutation de l’économie, il souligna les deux issues d’actions possibles: – l’issue dite révolutionnaire et l’issue réformiste. Cette scission profonde qu’il situe en 1921, marquera l’idée qu’il n’y aura ensuite plus jamais (sauf en 36 et 44) une seule CGT. Il développa le fait que cette mutation eut des répercussions sans précédent en terme d’ économie, de sociabilité (le rôle des femmes- comment remplacé 8 millions d’hommes) du fait notamment d’une natalité très faible, du fait qu’il y a ceux qui sont au front et les autres. Il soulignera le fait que la guerre va créé deux alternatives syndicales et renforcé les deux courants de la CGT, une stratégie nationaliste et une stratégie révolutionnaire qui quelquefois se confondent, voir s’allient, mais aussi se combattent .
Conférence très intéressante, a laquelle ont participé notamment pour notre IHS Jacky MAUSSION et Jacques DEFORTESCU.